Une cure du docteur Pontalais (1866) de Robert Halt.
Cet ouvrage fut très apprécié pour sa
vigueur de pensée, pour sa finesse. Il fut favorablement accueilli
par le public ; l’auteur avait traité un sujet fort délicat,
la conversion d’un prêtre à la libre-pensée, avec
un esprit tout philosophique et très élevé. Le livre
est paru malgré la censure, car les censeurs ne l’on pas lu et
s’en tenant au titre ont pensaient qu’il s’agissait d’un
traité de médecine. Sa publication eut un grand succès
est fit découvrir Robert Halt comme un grand romancier de son époque.
Indépendamment de ces ouvrages, qui ont eu plusieurs
éditions, ce romancier, doublé
d’un penseur épris d’un amour pour le progrès
social, a publié dans des journaux un certain
nombre d’articles et d’études.
Le livre fut présenté par épisode
en 1881 dans le Journal de Saint-Quentin
: « Nous commencerons mardi la publication d’Une Cure
du Docteur Pontalais. Ce roman, un des meilleurs sortis de la plume
de M. Robert Halt, joint à l’intérêt
dramatique celui de l’étude d’une des questions qui préoccupent
à juste titre notre démocratie. L’auteur
de M. et Mme Fernex a su condenser, en un seul volume, une
série d’observations faites de main de maître,
et en leur donnant la forme du roman, leur prêter le
charme de sa manière de conter.
Une Cure du Docteur Pontalais ne peut manquer de recevoir,
de la part de nos lecteurs, l’accueil favorable que
le public lui a déjà fait. »