Allégorie familiale :   
Peinture de 
Jean-Baptiste Malézieux. 
Dessin et 
aquarelle sur 
papier. Collection particulière. 
Œuvre allégorique réalisée le 15 décembre 1856. La scène se situe à 
Nauroy près de 
Saint Quentin dans l’
Aisne. On peut deviner dans le 
paysage les 
moulins de 
Nauroy, à gauche la ferme d’
Etricourt, au fond le clocher de 
Joncourt. Le 
peintre se représente au centre, il a posé sa 
palette à ses pieds ainsi que son 
carnet de croquis. Il est enveloppé comme dans un songe par le 
spectre de sa femme décédée en janvier 1854, 
Virginie Malézieux Laugée, dont il tient la main. 
Virginie est représentée comme une femme forte et robuste qui semble vouloir emporter son époux avec elle. Celui-ci hésite, la terre le retient encore, dans sa main droite il tient toujours un  
pinceau. Derrière le 
peintre deux enfants nus jouent, ils représentent les deux jumeaux 
Marie Eulalie Malézieux (
Marie Robert Halt) et 
Maximilien Malézieux. Devant le 
peintre sont représentés les trois derniers enfants, 
Jean-Baptiste Malézieux, et les deux jumeaux 
Paul Julien Malézieux et 
Virginie Malézieux. La 
signature est suivie d’un  V qui signifie 5 en chiffre romain : 
Jean-Baptiste Malézieux est le cinquième portant ce prénom dans la lignée.