Isabelle Jouan Malezieux peintre et pianiste Peintures et sculptures dessin et musique
Fille de Georges
Ernest Malézieux dit Pazique, compositeur
de musique pour piano et pour orchestre
(deux concertos), et de Isabelle
Classe, Isabelle Yvonne Malézieux est née
le 01/05/1909 à Paris 16ème.
Elle apprend le piano sous la férule de son père
et fait parallèlement les Beaux Arts dans l’atelier
de René Sibertin-Blanc, où elle rencontra son
futur mari Jacques Jouan.
Mariée à Jacques
Jouan (21/07/1907 – 24/12/1967), sculpteur sur bois,
ébéniste, dessinateur, le 21/07/1931
à Paris 16ème, elle a eu six enfants dont Jean-Paul
Jouan qui a repris le métier d’ébéniste
de son père. Parmi ses petits enfants, Jean-Jacques
Jouan a fait l’école Boule puis l’Ecole
des métiers d’arts section ameublement
et est maintenant créateur de meubles.
Isabelle Jouan était aussi pianiste.
Son fils Michel Jouan
a continué la tradition par le piano et le chant.
Son petit-fils Matthieu Jouan
est musicologue (Maîtrise de musicologie
à ParisSorbonne), spécialiste
de jazz, et diplômé du conservatoire du
10è arrondissement de Paris en solfège
et piano. Son arrière petit-fils Arthur
Jouan Fourlon commence l’apprentissage de la trompette
au conservatoire d’Angers.
Elle fit de nombreux portraits, mais surtout
elle peignît de nombreux paysages en
Normandie à la Vieille Lyre où
elle passait avec ses enfants les trois mois d’été. Elle
excellait dans les harmonies de verts de la campagne
normande. La Risle a souvent coulé devant elle
tandis qu’elle en saisissait sur sa toile la lumière,
les reflets, le calme.
Toutes les promenades étaient l’occasion de repérer
un nouveau coin à peindre. Elle cadrait avec ses mains
et disait : « Oh, une belle découpette ! ». Et pendant
des après-midi entières, ses enfants se retrouvaient à
faire les fous devant cette « découpette » tandis qu’elle
peignait ignorant tout de ce qui se passait autour d’elle.
Pendant les dernières années de sa vie elle exposait
régulièrement au Salon des peintres indépendants
de Conches dans l’Eure.
Sa dernière toile l’été
1965 représentant un paysage d’automne dans un
sous-bois au sol couvert de bruyères rouges
est restée inachevée. C’est l’automne de la vie mais
aussi une purification des formes, un jeu de couleurs
et de lumières qui exprime toute l’espérance
chrétienne à laquelle elle croyait.
En 1955, elle devient oblate dans le
tiers ordre de Marie, rejoignant ainsi la filière paternelle.
Elle est décédée le 25/03/1966 des suites
d’un cancer et est enterrée dans le cimetière de la
Vieille Lyre dans l’Eure avec son époux
Jacques qui l’a rejoint vingt et un mois plus tard le
24/12/1967.
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