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Georges Paul François Laurent Laugée

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Georges Paul François Laurent Laugée : biographie

Georges Paul François Laurent Laugée
Georges Paul François Laurent Laugée

Georges Paul François Laurent Laugée

Né(e) le : 1853-12-19 à Montivilliers
Décédé(e) le : 1937-12-05 à Boullarre-par-Betz
Marié(e) le : 1887-02-19 à Saint-Quentin
Metier(s) : Peintre


Metier(s) - Peintre
Prenom(s) - Francois Georges Laurent Paul
Famille - Laugee.

Georges Laugee peintre - poete Peintures et sculptures dessin et musique

Le 19 décembre 1853, Georges Paul François Laurent Laugée est né à Montivilliers dans la Seine Maritime. Il est le troisième enfant de Désiré François Laugée (25/01/1823 – 24/01/1896) et de Célestine Marie Malézieux (15/03/1825 – 07/08/1909).
Sa sœur aînée épouse le peintre Julien Dupré. Sa sœur cadette Laurence Laugée épouse Joachim Malézieux son cousin qui est Architecte.

Son père Désiré François Laugée est un artiste peintre de renommée. Il a trente ans lorsque Georges vient au monde. George est très tôt initié à la peinture par son père. C’est dans l’atelier de son père qu’il rencontrera son futur beau-frère Julien Dupré et son futur oncle Philibert Léon Couturier.

Il a dix huit ans en 1870 lorsqu’il s’inscrit aux Beaux Arts dans les ateliers de Isidore Pils, ami de Garnier qui peignît le plafond du grand escalier de l’opéra de Paris, et de Henri Lehmann.

Georges Laugée est un peintre réaliste, qui aime montrer la vie et la nature telles qu’elles sont. Il a vécu une grande partie de sa vie dans l’Aisne autour de Saint Quentin et de Nauroy, le berceau de la famille Malézieux. C’est sans doute dans ces campagnes picardes qu’est née sa passion pour la nature et pour la paysannerie. Très proche de l’Ecole de Barbizon, il se lie avec Jean-François MILLET.

Dans une facture beaucoup moins académique, il a peint de très belles marines lorsqu’il retournait passer des vacances dans sa Normandie natale. Il s’agit généralement de peintures sur bois faites au bord de la mer et saisissant l’impression d’un moment.

Il présente ses premières oeuvres au salon de Paris en 1877.

Le 19 février 1887, il épouse à l’église protestante de Saint-Quentin Evangéline Jermina Fallet, dite Eva, née le 31 mai 1858 à Clermont sur Oise et décédée à Liverpool le 9 mai 1958. Son épouse est la fille du professeur d’anglais du Lycée Henri Martin de Saint-Quentin. Elle est musicienne, élève de Charles Rousseau. Pour son mariage elle compose un Trio pour orgue, violon et violoncelle qu’elle exécute avec M. Lengrand et un autre artiste de la ville (Le Glaneur du 20 février 1886). Ils auront une fille Denise Désirée Françoise Laugée le 22 janvier 1888.

En 1889, il participe à l’Exposition Universelle et reçoit une médaille de bronze.
En 1900, il expose à l’Exposition Universelle une œuvre qui lui vaut une médaille d’argent.
En 1903, il présente au Salon de Paris, Au mois d’août, à l’ombre, qui représente une femme épanchant sa soif tandis qu’un rayon de soleil envahit l’ombre.
En 1904, il présente au Salon de Paris Deux amies et Au temps des blés mûrs, où sont mises en scène dans la nature de jeunes paysannes.
En 1906, deux toiles sont présentées : Soleil couchant et Heure dorée .

De 1907 à 1909, il devient membre du Comité de la Société des Artistes Français. Ce qui lui vaudra d’être membre du jury pour le Salon de Paris de 1908 à 1910.

Georges Laugée réside à Paris chez son Père 15bis boulevard Lannes dans le XVI°. Il partage aussi l’atelier de son beau-frère Julien Dupré 20 boulevard Flandrin dans le XVI°, jusqu’à la mort de ce dernier en 1910. Il s’installa ensuite jusqu’en 1923 au 23, boulevard Lannes, puis de 1923 jusqu’à sa mort au 123 de la rue de la Tour toujours dans le 16ème arrondissement de Paris. Il resta très lié à la région de Saint Quentin et de Nauroy (où il y a une rue Laugée, sans doute en souvenir de son père qui fut Maire de Nauroy) où il poursuivi sa carrière de peintre, et fit de nombreux portraits dont ceux du sénateur François Ferdinand Malézieux (1906). C’est cette même année qu’il réalise aussi un très beau portrait de son père Désiré François Laugée pour le dixième anniversaire de sa mort.

Vers 1930, Georges Laugée, devenant progressivement aveugle, cesse d’exposer et se retire à Boullarre-par-Betz dans l’Oise. Il continuera à peindre des petites pochades d’une grande qualité où la forme se dilue dans la couleur. Le 5 décembre 1937, il décède à Boullarre-par-Betz. Ramené à Paris, il est enterré dans le caveau familiale de la famille Laugée au cimetière de Passy. Ce caveau est acheté par son père Désiré François Laugée en 1884. Il est toujours visible dans la section 1 du cimetière. Aucun signe religieux n’orne la sépulture. Sur la stèle sont fixés une palette de peintre en bronze avec des pinceaux et au dessous un médaillon en bronze représentant Célestine Malézieux l’épouse de Désiré François Laugée et donc la mère de Georges Laugée.
Dans ce caveau sont inhumés : Désiré François Laugée, Julie Laugée (une soeur aînée de Désiré), Célestine Laugée-Malézieux, Clotilde Laugée (la dernière fille de Désiré François Laugée), Georges Laugée et Edmond Eggli (le gendre de Georges Laugée).

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